Thérapie à base de cellules souches et d’exosomes pour la dystrophie musculaire à Istanbul, Turquie – Perspectives du Prof. Dr Serdar Kabataş, MD, PhD(C)

Comprendre la dystrophie musculaire et le rôle de la thérapie régénérative
Par le Prof. Dr Serdar Kabataş, MD, PhD (C)
Une perspective personnelle
Je suis le Prof. Dr. Serdar Kabataş, neurochirurgien, et je traite depuis plus de vingt ans les troubles du système nerveux (cerveau, moelle épinière et nerfs périphériques) et leurs conséquences complexes sur le corps humain. Au fil du temps, mon travail m’a conduit à l’une des pathologies les plus difficiles et les plus éprouvantes sur le plan émotionnel en médecine : la dystrophie musculaire.
Dans la salle d’opération et dans les cliniques de suivi, j’ai rencontré des enfants qui ne pouvaient plus courir avec leurs amis, des jeunes adultes dont les muscles s’affaiblissaient avant que leurs rêves ne puissent se concrétiser, et des parents qui posaient la même question que j’entends encore aujourd’hui : « Y a-t-il autre chose que nous puissions essayer ? »
Pendant des années, ma réponse était douloureusement limitée. La médecine conventionnelle pouvait ralentir le processus, soulager les symptômes, mais pas inverser la tendance. Ces dernières années, cependant, la médecine régénérative – les cellules souches et maintenant les thérapies à base d’exosomes – a ouvert une fenêtre étroite mais prometteuse. Ce n’est pas un miracle, mais cela représente un effort scientifique pour aider le corps à réparer ce que les mutations génétiques ont endommagé.
Table des matières
Ce que la dystrophie musculaire signifie réellement pour les patients et leurs familles
La dystrophie musculaire n’est pas une maladie unique. Il s’agit d’un ensemble de troubles héréditaires qui entraînent une perte progressive de force, d’abord au niveau des muscles, puis dans la vie quotidienne.
Derrière les termes techniques se cachent des vies humaines : un adolescent qui courait autrefois sur le terrain de football et qui s’arrête désormais à mi-chemin dans les escaliers, un père qui continue de porter son enfant bien après que la plupart des parents auraient cessé de le faire, car celui-ci ne peut plus marcher seul.
Cela ne change pas seulement le corps. Cela change les habitudes, les projets, voire même ce à quoi ressemble une journée « normale ».
Les familles apprennent la patience d’une manière que la plupart des gens n’ont jamais à connaître. Parfois, elles célèbrent des choses que les autres négligent : un pas de plus, un mot plus clair, une nuit sans douleur. Ce genre de courage a un poids qui lui est propre. Le plus difficile, c’est la lenteur. Rien de dramatique, juste de petites pertes, les unes après les autres. Les muscles qui réagissaient autrefois instantanément commencent à s’affaiblir. Nous pouvons soutenir le cœur, faciliter la respiration, traiter les infections, mais nous ne pouvons pas encore rendre ce qui a été perdu.
C’est pourquoi je me suis tourné vers la médecine régénérative. Non pas pour promettre des miracles, mais pour voir si nous pouvons aider le corps à se guérir lui-même, même un peu.
Causes et nature génétique de la dystrophie musculaire
La plupart des gens pensent que la dystrophie musculaire est une seule et même maladie. Ce n’est pas le cas.
Il s’agit d’un ensemble de maladies héréditaires, toutes liées d’une manière ou d’une autre au même problème : une instruction manquante ou défectueuse dans les gènes qui indiquent à nos muscles comment rester forts.
Dans la forme de Duchenne, que l’on observe généralement chez les jeunes garçons, le gène qui devrait produire une protéine appelée dystrophine ne remplit tout simplement pas sa fonction.
Sans cette protéine, les fibres musculaires se déchirent à chaque mouvement de l’enfant.
Le corps tente sans cesse de les réparer, mais au bout d’un certain temps, du tissu cicatriciel remplace les muscles.
Le type Becker est un peu plus bénin : le corps produit encore un peu de dystrophine, mais en quantité insuffisante.
Il existe également d’autres types plus rares : les formes limbes-ceintures, facioscapulohumérales et congénitales, qui touchent chacune différents muscles et apparaissent parfois dès la petite enfance.
J’ai observé le même schéma se répéter encore et encore.
Au début, la faiblesse se manifeste dans les jambes, puis elle remonte progressivement jusqu’au tronc, et plus tard même jusqu’au cœur et aux poumons. C’est un processus lent, mais qui ne s’arrête jamais vraiment.
Ainsi, lorsque nous parlons de traitement, il ne s’agit pas seulement de réparer un gène. Nous devons également apaiser l’inflammation qui continue de brûler le muscle de l’intérieur.
Les deux nécessitent une attention particulière : les cellules endommagées et la tempête qui les entoure.

Symptômes et réalités quotidiennes de la dystrophie musculaire
La dystrophie musculaire ne survient pas du jour au lendemain. Elle s’installe progressivement, sans bruit : un trébuchement, une montée plus lente, une chute dont on se remet moins vite.
Les symptômes courants comprennent :
- Faiblesse musculaire progressive, en particulier au niveau des jambes et des hanches
- Chutes fréquentes ou difficulté à se relever du sol
- Fatigue après un effort mineur
- Courbure progressive de la colonne vertébrale due à une faiblesse des muscles dorsaux
- Difficultés respiratoires ou cardiaques à un stade avancé
Pour les familles, le poids émotionnel peut être aussi lourd que le poids physique. Les parents mesurent le temps en fonction de ce que leur enfant peut encore faire, plutôt qu’en fonction des anniversaires ou des étapes importantes. Et pourtant, au milieu de tout cela, il y a la résilience : la volonté d’essayer, d’espérer, de s’adapter.
Thérapie à base de cellules souches pour la dystrophie musculaire – Preuves cliniques et justification
Lorsque nous parlons de thérapie par cellules souches, nous faisons référence à une tentative scientifique visant à favoriser la régénération, réduire l’inflammation et remplacer ou sauver les fibres musculaires dégénérées.
Plusieurs types de cellules souches ont été étudiés :
- Cellules souches mésenchymateuses (CSM) issues du tissu ombilical (gelée de Wharton)
- Cellules souches dérivées du tissu adipeux ou de la moelle osseuse
- Cellules souches pluripotentes induites (iPSC) pour la modélisation en laboratoire
D’après notre expérience, les CSM dérivées de la gelée de Wharton offrent le meilleur profil de sécurité. Elles ne sont pas porteuses de la mutation génétique du patient, elles sont immunomodulatrices et elles sécrètent des facteurs de croissance bénéfiques et des exosomes qui contribuent à réduire l’inflammation chronique des muscles.
Un cas pilote (2021)
Je me souviens encore d’un de nos premiers patients, un garçon de 12 ans atteint de dystrophie musculaire de Duchenne. Lorsqu’il est venu nous voir pour la première fois, il ne pouvait plus marcher seul. Ses parents avaient essayé tous les traitements disponibles, mais son état continuait de se détériorer. Pendant six mois, nous avons réalisé cinq séances à l’aide de cellules souches issues de la gelée de Wharton, administrées à la fois dans la veine et directement dans les muscles affectés.
Chaque séance était suivie d’une physiothérapie minutieuse ; sa famille a travaillé très dur pour suivre le rythme. Il n’y a pas eu d’effets secondaires graves.
Au bout de quelques mois, sa mère m’a dit : « Il ne se fatigue plus aussi vite. » Les mouvements de son bras sont devenus plus réguliers, ses tests respiratoires ont cessé de se détériorer et, pour la première fois depuis des années, la progression de la maladie semblait ralentir.
D’un point de vue médical, ce sont de petits pas. Pour cette famille, ils représentaient tout.
Cela a confirmé ce que beaucoup d’entre nous soupçonnions : même à un stade avancé de la maladie, il peut encore y avoir une chance de guérison si l’on donne au corps les bons outils. Partout dans le monde, d’autres équipes ont observé le même phénomène.
Une étude clinique menée en 2023 a révélé une amélioration mesurable de la fonction musculaire et des taux enzymatiques chez les patients atteints de la maladie de Duchenne traités avec des cellules souches du cordon ombilical, là encore sans effets secondaires graves.
C’est un travail préliminaire, mais il permet de maintenir le débat ouvert, ce qui est important dans une situation comme celle-ci.
Le rôle des exosomes dans la régénération musculaire
Les exosomes ouvrent un nouveau chapitre dans le domaine de la médecine régénérative. Ces vésicules microscopiques, dont la taille équivaut à environ un millième de celle d’une cellule souche, sont des vecteurs naturels de microARN, de protéines et de lipides qui influencent le comportement cellulaire.
Dans le cas de la dystrophie musculaire, les exosomes dérivés de cellules souches peuvent aider en :
- Réduire le stress oxydatif et l’inflammation chronique dans les fibres musculaires endommagées
- Promouvoir la formation de nouveaux vaisseaux sanguins
- Modulation des réponses immunitaires qui accélèrent la fibrose
- Transmettre des signaux génétiques et protéiques qui encouragent les cellules musculaires survivantes à se réparer
Ce qui rend les exosomes particulièrement intéressants, c’est leur capacité à traverser les barrières tissulaires et à agir précisément là où les cellules souches ne peuvent pas atteindre. Ils peuvent être purifiés, standardisés et stockés, des caractéristiques qui les rapprochent davantage des traitements pharmacologiques que des greffes.
La thérapie par exosomes est encore récente, mais elle représente l’une des avancées les plus prometteuses que nous ayons vues depuis des années.
Dans le cas de la dystrophie musculaire, où les lésions sont réparties dans tout le corps, nous devons faire plus que reconstruire les tissus : nous devons calmer l’inflammation et ralentir la cicatrisation qui empêche les muscles de se réparer.
C’est précisément là que les exosomes semblent pouvoir aider. Ils ne se divisent pas, ne déclenchent pas de réactions immunitaires et peuvent franchir des barrières que les cellules ordinaires ne peuvent pas franchir. Cela en fait un partenaire idéal pour la thérapie par cellules souches plutôt qu’un substitut.
Les chercheurs étudient déjà des moyens de modifier les exosomes afin qu’ils puissent transporter des messages correctifs, de minuscules fragments d’ARN qui pourraient aider les cellules à produire à nouveau de la dystrophine ou à neutraliser les processus qui la détruisent.
Il est encore tôt, mais chaque expérience nous rapproche un peu plus du but. Et dans ce domaine, chaque petit pas compte.
Le parcours du patient dans le traitement par cellules souches et exosomes de la dystrophie musculaire
Le parcours de chaque patient commence par une évaluation minutieuse. Nous examinons les rapports génétiques, les tests fonctionnels et les examens d’imagerie.
- Avant de commencer tout traitement, nous prenons le temps de vraiment comprendre le patient, et pas seulement le diagnostic.
- Les cellules elles-mêmes proviennent de la gelée de Wharton contenue dans les cordons ombilicaux donnés.
- Ils sont préparés dans un laboratoire certifié, dans des conditions stériles, soigneusement testés et manipulés dans des conditions médicales strictes.
- Rien n’est improvisé ; chaque étape est documentée.
- Le traitement se déroule généralement en plusieurs séances.
- Nous administrons les cellules souches et les exosomes par voie intraveineuse et, si nécessaire, directement dans les muscles les plus touchés.
- La physiothérapie et une alimentation équilibrée vont de pair avec cela : elles ne sont pas facultatives, elles font partie intégrante du processus de guérison.
- Après chaque séance, nous demandons aux familles d’observer attentivement et de noter les moindres changements, même les plus infimes : moins de fatigue, des mains plus stables, une meilleure humeur.
Ce sont souvent les parents qui s’en aperçoivent les premiers.
Je me souviens encore d’une mère qui m’a dit, presque dans un murmure, que son fils avait réussi à se coiffer tout seul après la troisième séance. Pour elle, ce petit geste signifiait tout au monde.

Risques et attentes réalistes liés à la dystrophie musculaire
Jusqu’à présent, les risques observés avec la thérapie par WJ-MSC et exosomes sont légers : fièvre passagère, maux de tête ou douleur au site d’injection. Aucune tumeur ni réaction grave n’a été signalée dans les études menées dans les règles de l’art.
Nous devons rester réalistes. Ces traitements ne sont pas des remèdes. Ils n’éliminent pas la maladie, mais ils vous aident à conserver ce qui fonctionne encore et, parfois, à retrouver certaines capacités qui facilitent la vie quotidienne.
Guide succinct à l’intention des patients et de leur famille
Pour les patients et les familles qui lisent cet article, voici un petit guide que nous partageons lors de nos consultations — clair, honnête et basé sur ce que nous avons appris à partir de cas réels.
🧬 Comprendre la maladie : une affection génétique pour laquelle il n’existe pas (encore) de remède
La dystrophie musculaire est une maladie génétique, transmise ou causée par des mutations de l’ADN. Ces mutations affectent une protéine appelée dystrophine, qui est essentielle au maintien de l’intégrité des fibres musculaires. Sans une quantité suffisante de dystrophine, les cellules musculaires se dégradent plus rapidement que votre corps ne peut les réparer. Au fil du temps, les tissus musculaires sains sont remplacés par des tissus cicatriciels et de la graisse. Cela entraîne une faiblesse progressive, des problèmes d’équilibre, de la fatigue et, dans de nombreux cas, la nécessité d’utiliser un fauteuil roulant, non pas parce que votre esprit ne le veut pas, mais parce que vos muscles ne peuvent physiquement pas suivre. Il n’existe actuellement aucun traitement dans le monde capable d’arrêter ou d’inverser complètement ce processus. Mais cela ne signifie pas que nous sommes impuissants.
✅ Ce que les cellules souches peuvent vous offrir
Les cellules souches, en particulier les cellules souches mésenchymateuses dérivées du cordon ombilical (UC-MSC), peuvent aider en :
- réduire l’inflammation chronique dans vos muscles,
- ralentir la destruction continue des fibres musculaires,
- encourageant votre corps à activer ses propres mécanismes de réparation,
- protéger les fonctions vitales telles que la respiration et la circulation sanguine.
De nombreux patients ressentent :
- une meilleure endurance au quotidien,
- moins de raideurs ou de crampes,
- amélioration de la mobilité (même de petites améliorations peuvent sembler importantes),
- retarder le besoin d’un fauteuil roulant, voire permettre de conserver plus longtemps l’autonomie pour marcher.
🟢 Donc oui, les cellules souches peuvent vous aider à éviter ou à retarder le recours à un fauteuil roulant, surtout si le traitement commence suffisamment tôt et s’accompagne d’une rééducation et d’un suivi adaptés.
🔴 Mais il n’y a aucune garantie, et il est important de garder des attentes réalistes. Le corps de chaque personne réagit différemment.
❌ Ce n’est pas un miracle, mais c’est un espoir réaliste.
La thérapie par cellules souches n’est pas magique. Elle ne peut pas reconstruire les muscles qui se sont déjà transformés en graisse ou en tissu cicatriciel. Elle ne vous rendra pas soudainement fort du jour au lendemain. Mais voici ce qu’elle peut faire :
- vous aider à conserver la force qui vous reste,
- protégez votre respiration et votre cœur,
- soutenir votre indépendance dans la vie quotidienne,
- et vous redonner une certaine qualité de vie.
En ce sens, il ne s’agit pas de guérir la maladie, mais d’en modifier le cours.
🧪 Sûr. Éthique. Soutenu par la science.
Nous utilisons des cellules souches issues du cordon ombilical, prélevées dans le respect des normes éthiques et traitées selon les normes de laboratoire les plus strictes. Ces cellules sont jeunes, actives et sûres : elles ne proviennent ni d’embryons, ni de votre propre corps. Le traitement est réalisé sous stricte surveillance médicale.
🤝 Ce que nous vous promettons
Nous ne promettons pas de miracle.
Mais nous promettons de vous accompagner tout au long de ce parcours, pas à pas, avec honnêteté, expertise médicale et espoir ancré dans la réalité.
Nous nous concentrerons sur ce qui est encore possible. Et cela pourrait être plus que vous ne le pensez.
Professeur Serdar Kabataş, docteur en médecine, docteur ès sciences (C)

La qualité et l’éthique des cellules souches et des exosomes
Les familles demandent souvent d’où proviennent les cellules, et elles ont le droit de le savoir.
Qualité et responsabilité cellulaires
Les cellules souches que nous utilisons ne proviennent pas de patients. Elles proviennent de cordons ombilicaux donnés après des naissances sans complication. Rien n’est prélevé sur la mère ou le bébé. Les parents signent un consentement écrit, et c’est là que le processus commence.
Ces cordons sont directement envoyés au laboratoire. Pas n’importe quel laboratoire, mais un établissement qui respecte les règles de fabrication de qualité médicale. Les mêmes normes que celles que nous appliquons aux instruments chirurgicaux. Chaque tube, chaque boîte de Pétri est stérile. Chaque lot est enregistré, testé, retesté. Si quelque chose semble ne pas être tout à fait normal (contamination, croissance faible, cellules irrégulières), il est immédiatement mis au rebut.
Les exosomes sont prélevés à partir de ces mêmes cultures de cellules souches. Ils sont séparés étape par étape, par centrifugation et filtration minutieuses, jusqu’à ce qu’il ne reste plus que les vésicules pures, c’est-à-dire les « messages » que les cellules s’envoient entre elles. C’est ce que nous utilisons.
Les familles me demandent parfois si cela est sans danger. Je leur réponds ce que je dis à mon équipe : je n’utiliserais jamais dans le cadre d’un traitement un produit auquel je ne ferais pas confiance pour un membre de ma famille. C’est notre ligne de conduite. Tout ce que nous faisons commence et finit par là.
Je dis à toutes les familles la même chose que je dis à mes collègues :
Je ne proposerais jamais un traitement auquel je ne ferais pas confiance pour un membre de ma famille.
L’innovation est passionnante, mais la responsabilité doit passer avant tout.
Conclusion – Un espoir fondé sur la science
La dystrophie musculaire reste l’une des maladies les plus difficiles à traiter.
Mais le domaine n’est plus immobile. Chaque étude, chaque patient que nous suivons ajoute une petite pièce au puzzle. Nous commençons à comprendre comment le corps peut s’aider lui-même, si nous lui apportons le soutien adéquat.
Les traitements à base de cellules souches et d’exosomes ne font pas de miracles. Ils créent des opportunités.
J’ai vu des jeunes qui avaient presque abandonné commencer à bouger un peu plus facilement, sourire davantage, retrouver leur confiance. Pour les familles, ce changement change tout. La médecine n’a jamais eu pour seul objectif de maintenir quelqu’un en vie. Il s’agit de redonner un peu de sens à ces années : mouvement, rire, dignité.
C’est pourquoi nous continuons. Avec prudence, dans le respect de l’éthique, pas à pas.
Un patient à la fois. Une découverte discrète à la fois.
FAQ sur la thérapie par cellules souches et exosomes pour la dystrophie musculaire
Existe-t-il un remède contre la dystrophie musculaire ?
Non. J’aimerais qu’il y en ait – tous les médecins qui traitent ces patients souhaitent la même chose. Pour l’instant, nous ne pouvons pas l’arrêter. Non… pas vraiment. J’aimerais pouvoir vous dire le contraire. Ce que nous pouvons faire, c’est essayer de ralentir la maladie, maintenir les muscles en état de fonctionner aussi longtemps que possible, aider à la respiration, aider aux mouvements. Ce n’est pas une solution, mais c’est déjà quelque chose. Et parfois, ce petit « quelque chose » signifie énormément pour une famille.
Cela peut-il vraiment aider mon enfant à remarcher ?
Parfois, oui, un peu. Un enfant qui ne pouvait pas soulever une tasse peut y parvenir après quelques séances. Un autre peut faire quelques pas de plus avant d’avoir besoin de se reposer. Ce n’est pas spectaculaire, mais pour les parents, ces petits moments ont une importance énorme.
Le traitement est-il sûr ?
Oui. Les cellules proviennent de cordons ombilicaux donnés après des naissances sans complication, jamais d’embryons. Elles sont nettoyées, testées et préparées dans des laboratoires de niveau hospitalier. Le plus souvent, nous observons une légère fatigue ou une brève fièvre après le traitement. Rien de plus grave jusqu’à présent.
Est-ce sans danger pour les jeunes enfants ?
Oui, lorsqu’elle est pratiquée dans un environnement médical certifié avec des cellules souches et des exosomes provenant de cordons ombilicaux sains et sélectionnés.
Les principaux effets observés sont légers et de courte durée : fatigue, légère fièvre ou maux de tête pendant une journée. Aucune complication grave n’est survenue dans le cadre de notre travail clinique. Le véritable risque réside dans le choix d’une clinique non réglementée qui ne respecte pas les BPF ou l’éthique médicale.
Combien de temps avant que nous remarquions quelque chose ?
Il n’y a pas de délai défini. Certaines familles constatent de légers changements au bout d’un mois ou deux, d’autres mettent plus de temps. Je leur dis toujours : ne cherchez pas de miracles, cherchez des progrès. Parfois, le progrès se traduit par un peu moins de fatigue, une main plus sûre, une nuit plus calme.
Et si rien ne changeait du tout ?
Ensuite, nous continuons à travailler. La physiothérapie, les exercices de respiration, la nutrition : tout cela ne s’arrête jamais. Même lorsque l’amélioration n’est pas visible, la thérapie peut tout de même aider à stabiliser la situation. L’objectif est de gagner du temps, de la force et de la qualité de vie. Chaque jour compte.
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